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VASTE - Sahara

19 juin 2020

Santé : Apaiser les piqûres de moustiques

Lavande de l'AssekremApaiser la démangeaison
des piqûres de moustiques
avec des produits naturels faciles à trouver

 

Ces ingrédients vous permettront d'apaiser votre peau rapidement.

    Vinaigre blanc : à l'aide d'un coton ou d'une lingette, frottez la piqûre avec du vinaigre blanc pur ou dilué à l'eau. Cela aidera non seulement à désinfecter mais aussi à soulager les démangeaisons. Laissez ensuite sécher à l'air libre.

     Huile essentielle de lavande : l' huile essentielle de lavande fait partie des indispensables à toujours avoir chez soi ! En cas de piqûre de moustique, elle permet d'apaiser les démangeaisons et d'accélérer la cicatrisation.

L'huile essentielle de tea tree ou de menthe poivrée sont également efficaces.

     Bicarbonate de soude : réalisez un cataplasme en mélangeant trois mesures de bicarbonate en poudre avec une mesure d’eau. Laissez poser au moins 5 minutes puis rincez.

     Glaçon : le froid permet de réduire temporairement l'irritation causée par la piqûre. Attention toutefois, n'appliquez pas directement le glaçon sur votre peau à sa sortie du congélateur, vous risqueriez de vous brûler. Enveloppez-le plutôt dans un linge propre.

     Miel : le miel possède des vertus antibactériennes, cicatrisantes et apaisantes. Il s'agit donc d'un remède naturel efficace pour soigner et soulager les piqûres.

Une astuce à ne pas utiliser si les moustiques sont encore là, toutefois, sous peine de se faire piquer à nouveau !

 

Et savez-vous comment repousser les moustiques ?

                                       Avec des plantes ?

                                                                      Avec d'autres moyens ?

 

À vous de jouer !

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11 juin 2020

Des plantes pour être en bonne santé

un pied de zaatar dans le SW du Maroc - photo A.H.Bakali
Essayez-vous d’améliorer votre immunité
avec des médicaments traditionnels ?

 Vous le savez sûrement, un bon moyen de ne pas attraper de maladie…. c’est d’être en bonne santé !

Bien sûr, il y a beaucoup de personnes parmi nous qui souffrent de maladies chroniques : diabète, hypertension, problèmes rénaux,… pour lesquelles elles se soignent avec des médicaments donnés par le médecin. Ces maladies les rendent fragiles aux virus.

Beaucoup de médecines traditionnelles basent leur action sur la prévention : autrefois, en Chine, on arrêtait de payer son médecin quand on tombait malade !

Cela veut dire que dans de nombreux pays, on a cherché des façons de vivre, des recettes, des médicaments, avec les plantes locales, pour éviter au maximum de tomber malade.

PF Raymond-Abdelkrim, notre frère qui a longtemps vécu à El Abiodh Sidi Cheikh, et qui est maintenant à Béni Abbès, a plein de connaissances sur les plantes bonnes pour la santé. Voici ce qu’il nous a écrit :bouquet de chih du souq
Je ne voudrais pas tarder à répondre au sujet des plantes, surtout que je m'y connais beaucoup moins que la plupart des commerçants en Aacheb (Herbes médicinales ) qui sont bien représentés dans toutes les villes d'Algérie et savent bien les différents emplois des très nombreuses plantes qu'ils vendent.

Dès que je suis arrivé à El Abiodh j'ai connu et goûté le  chih, الشيح (Artemisia herba-alba).  Une petite plante arbustive très populaire, digestive et  qui soigne tous les malaises liés au foie ou à la vésicule biliaire, est calmante. Tous usages comme notre camomille autrefois.

J'en emporte toujours avec moi pour voyager ainsi que de l'argile. Ils sont mes médicaments les premiers.

bouquet de zaatar de l'herboriste

 

 

 

 

J'ai connu plus tard  le zaater, زعتر une sorte d’origan (Origanum syriacum ou Origanum vulgare), qui soigne tous malaises pulmonaires, du simple rhume à la grippe. J'en ai toujours en réserve.

 


Attention !
Les plantes sont issues de la nature, mais elles peuvent être dangereuses si elles sont mal utilisées ; c’est donc un bon conseil de Raymond de s’adresser au pharmacien traditionnel, qui sait quelles sont les précautions à prendre.

Par exemple, pour l’armoise (le chih), voici les dangers de la plante :
Précautions d'emploi de l'armoise
La prise de l'armoise vulgaire par voie orale doit être précédée d'une consultation. À forte dose, cette plante médicinale peut en effet devenir toxique.
Contre-indications
Le traitement à base d'armoise est contre-indiqué chez les femmes enceintes et allaitantes ainsi que chez les enfants. Les sujets ayant des problèmes d'allergie et des problèmes d'insuffisance rénale ou hépatique doivent s'abstenir de prendre de l'armoise.
Effets indésirables
Les effets indésirables les plus fréquemment notés sont les allergies de contact provoquées par les lactones sesquiterpéniques contenus dans la plante et les pollens dans ses fleurs.
Le non-respect des doses prescrites peut également causer des irritations gastriques et intestinales, voire une intoxication.
Interactions avec des médicaments
Les médications naturelles à l'action diurétique telles que l'armoise sont incompatibles avec les anti-inflammatoires.

Source : www.doctissimo.frun pied de chih (arabe), ou zazaré (tamahaq) - Artemisia herba alba - SW Maroc photo F.Msanda

À vous de jouer !

Et vous ? Quelles sont vos plantes médicinales préférées ?

Avez-vous des recettes à nous partager ? Avec ce que l'on trouve ici dans le sud, bien sûr !

 

 

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25 mai 2020

Semaine Laudato Si' : une réflexion partagée

par Alexandre, le 21 mai 2020

Je me suis "prêté au jeu" de la réflexion sur "Les autres et le coronavirus", proposée lors de cette semaine marquant les 5 ans de l’encyclique Laudato si. Cette réflexion m’amène à vous partager ces quelques lignes.

 Il est évident que cette crise sanitaire nous met une fois de plus face à d’évidents problèmes de notre Terre Mère, développés et trop souvent méprisés par notre société. La violence de ce Corona, en se répandant rapidement sur l’ensemble de la planète nous a forcé à nous mettre un bâton dans les roues de notre mode de vie en en re-soulignant les défauts. Cet électrochoc va-t-il nous permettre cette fois d’atteindre le seuil du changement systémique nécessaire à la survie de la planète et à la construction d’un monde meilleur ? Nous ne pouvons plus rester indifférent à la souffrance de notre Terre Mère et aux milliards de nos prochains qui vivent dans des situations sociales, sanitaires et éducatives misérables. Tous les voyants sont au rouge, et la sensibilisation semble toucher de plus en plus de personnes, mais les petites actions de tous les jours des citoyens ne suffirons pas si les gouvernements ne s’impliquent pas plus !

Ce n’est pas sans une certaine appréhension que je me projette dans le contexte économique, social, et écologique des prochaines années dans lesquels, si Dieu le veut, je construirai une carrière et une vie de famille. Cela ne pourra se faire sans des gestes, petits et grands, tournés vers la nature et le prochain. Mais c’est dans la grâce de Dieu qu’il faudra s’abandonner, pour trouver la force et l’espérance pour relever les défis mondiaux à venir.2015-06-26-taibet-147

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24 mai 2020

Défi n°1 : Halte aux sachets plastique ! (suite 2)

De +John, en temps de pandémie…
et de défi "faire ses courses sans sachets plastique"
, le 16 mai 2020Prêt pour les courses... sans sachets

 

 'Faire le shopping’, comme on dit en français, devient de plus en plus compliqué ! J’essaie de me limiter à le faire juste deux fois par semaine.  D’abord le masque (j’en porte deux, de différents styles, l’un sur l’autre), puis éviter les autres piétons, surtout devant les vendeurs ou le magasin. Si quelqu’un se met juste à côté de moi et si j’indique "svp, un peu plus loin", il me salue gentiment "assalam alaykum". On ne peut que répondre "wa alaykum salaam". Il faut bien préparer ma liste en avance pour ne pas prendre trop de temps à chaque arrêt.

Et maintenant il y a la bataille du ‘plastique’ : il faut du temps pour expliquer, même en arabe, que je ne veux pas de sachet, que j’ai mon sac, que ce n’est pas nécessaire, "écologie !" …. 
      Je suis arrivé à 50% de réussite, à peu près.

 

 

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16 mai 2020

La semaine "Laudato Si'"

bandeau semaine Laudato si'

La Semaine Laudato Si',
pour construire ensemble un monde meilleur,
du 16 au 24 mai 2020

Eglise universelle :
Ce 16 mai débute la Semaine Laudato Si’, sur le thème "Tout est lié". Elle est organisée par le Dicastère pour le Service du développement humain intégral, le Mouvement catholique mondial pour le Climat et Renova+, à l’occasion du 5e anniversaire de la publication de l’encyclique du Pape François Laudato Si’.

 Le Pape invite l’Église à célébrer la Semaine Laudato Si'

Dans ce message vidéo, le Saint-Père exhorte donc à répondre à la crise écologique.
Cette Semaine, organisée à l’occasion des cinq ans de la publication de l’encyclique Laudato Si’, veut inciter les paroisses et les communautés à réfléchir et à approfondir leur engagement en s’inspirant des écrits du Pape.

C’est dans ce cadre que le Pape se rendra le dimanche 24 mai dans la Terra dei Fuochi, une région d’Italie située entre Naples et Caserte où les déchets toxiques et l’incinération sauvage ont ravagé cette terre autrefois belle et prospère.

 Depuis cinq ans, des milliers de communautés dans le monde entier agissent pour que la vision défendue par François dans son encyclique de l’écologie intégrale devienne une réalité. Face à l’amplification des problèmes environnementaux, les communautés sont invitées à évaluer les actions menées jusqu’à présent et à approfondir leur engagement ensemble. Des suggestions pour mener des actions efficaces sont disponibles sur le site de la Semaine Laudato Si’.

Le cinquième anniversaire de Laudato Si’ coïncide avec deux échéances majeures liées à la protection de l’environnement : c’est en effet cette année qu’expire le délai pour que les pays annoncent leurs plans pour atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur le climat ; cette année aussi devait se tenir la Conférence des Nations unies sur la biodiversité, au mois d’octobre, en Chine, mais elle a été reportée, sans que l’on sache encore la nouvelle date. La pandémie de la Covid-19 vient bouleverser les calendriers, mais elle réinterroge aussi notre rapport à la maison commune.  

Tout est lié
Nous vivons des événements qui façonnent l’histoire. Laudato Si’ nous enseigne comment construire ensemble un monde meilleur.
Partout, les gens réclament de l’espoir et on a besoin de notre foi de toute urgence pour éclairer le chemin. À l’occasion de la semaine Laudato Si’, du 16 au 24 mai, les catholiques s’unissent dans un esprit de solidarité pour un avenir plus juste et plus durable.
Restons unis à nos frères et sœurs dans la foi au moment où nous traversons la crise actuelle pour construire un avenir meilleur.

  • Participons à la journée mondiale de prière, le 24 mai : Rejoignez les catholiques du monde entier en priant à midi, heure locale, en utilisant cette prière.

    PRAYER-CARD-WEB-(FR)

  • Participons à l’initiative diocésaine VASTE Sahara, en nous abonnant au blog http://vastesahara.canalblog.com/ , et en répondant – quand cela nous intéresse !

  • Mettons en pratique quelques-unes des propositions de Vaste Sahara pendant le mois de la Création, en septembre (et même avant !)
  •  Et pour ceux qui veulent prendre du temps pour réfléchir au lien entre la pandémie et l’avenir de notre terre, une page très intéressante à trouver en cliquant ici : https://laudatosiweek.org/fr/coronavirus-fr/

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14 mai 2020

Défi n°1 : Halte aux sachets plastique ! (suite)

Bonsoir à tous,achats sans sachet

Oui, le sujet m'intéresse. Je suis d'accord de porter ma petite contribution pour la protection de notre très chère  mère la planète. Je pense qu'à travers les petites et bonnes actions, je peux faire des grandes choses.
Aujourd'hui même j'étais à la librairie, après mes achats le vendeur voulait me donner un sachet et j'ai dit non, ils sont déjà bien protégés.
Sr Bernadette, à Timimoun

 

 

 

 

 

 

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13 mai 2020

Défi n°1 : Halte aux sachets plastiques ! Réponses

Bonjour à toutes et tous,

Voici quelques-unes des réponses que nous avons reçues :

Les trois premières réponses sont lisibles sur ce blog VASTE Sahara, lorsque vous regardez les commentaires dans la colonne de droite (il suffit de cliquer dessus)

Le 1er mai, Martine de Tam :
C'est bien de nous booster dans la torpeur saharienne ! le domaine d'action est si vaste qu'il manque un peu de courage pour commencer ! la proposition relevée" sacs plastiques" rejoint une intuition venue dès la lecture du blog.
Ce serait : Avoir un modèle pratique et facile à créer de SACS CABAS ;  cette réalisation pourrait être faite par des femmes qui ont besoin de gagner quelques sous. Déjà j'ai un tissu mais peut-être trop beau et fragile mais dans le ton du pays, où je vais m'exercer...prix de ce tissu où on peut faire 3 sacs pour 500 D sans compter fermeture éclair. et éventuellement une doublure ? Est-ce nécessaire ?

Le 4 mai, Jean-François Debargue, depuis la Normandie :
Bonjour à tous. L' idée de Martine me fait penser aux filets à provision de notre enfance qu'on pouvait mettre en boule dans sa poche. Les sœurs adeptes du macramé pourraient se rapprocher du principe, l'enseigner aux femmes et aux enfants, le concevoir aux couleurs de l' Algérie, etc.

 Jean-François a même trouvé une vidéo avec les explications d’un filet au crochet :

 et il a ajouté :
Au-delà du sac c'est l'enseignement, la prise de conscience et la mise en œuvre pratique qui sont suscités. Peut-être un moyen aussi pour quelques personnes de mettre à profit ce temps de confinement pour s'entraîner ...

Alors Marie propose en complément un tutoriel vidéo pour faire un filet en macramé :

Il est en coréen ( !), mais les expert(e)s en macramé comprendront facilement sans le son !

 Le 5 mai, Bonaventura, à Ouargla :
Merci pour le message 'Vaste Sahara" avec ce souci contre les sachets en plastique. Nous pouvons donner notre contribution pour un monde vert si nous nous en débarrassons, si nous le voulons. La Tanzanie, mon pays d’origine, a opté pour cela et si quelqu’un est attrapé avec n'importe quel sachet en plastique, il est pénalisé par la loi. Tout étranger entrant dans le territoire tanzanien, par voie aérienne ou terrestre, est averti de cette interdiction d'utilisation des sachets en plastique avant même d’atterrir ou de franchir la frontière tanzanienne. Aujourd’hui, nulle part, on ne verra ces sachets en plastique volant dans l’air, car en plus de cette interdiction, le gouvernement Tanzanien met à la disposition de la population des alternatives: sachets biodégradables à un prix abordable, moins cher que celui des sachets en plastiques. C'est ainsi que moi aussi, je deviens de plus en plus sensible à cela, et si j'ai une alternative, je refuse de me servir de ces sachets en plastique chez les commençants, qui les distribuent gratuitement. Se refréner de s’en servir pourrait diminuer ce qu'il y a déjà dans l’environnement et qui parfois s’envole librement dans l’air. Nous pouvons aussi nous intéresser à ce que les autres associations et les autorités locales font pour l’intégrité de la création pour un monde vert et sain ! Bravo pour cette initiative !

 Des réponses reçues par e-mail (vastesahara@gmail.com) :

Le 2 mai, PF Raymond, à Beni Abbès :
Oui, c'est évident qu'il faut faire quelque chose contre la prolifération du jetable. Je refuse de temps en temps le sac offert, à l’étonnement du commerçant, ce qui m'étonne moi !  Si on ne sait pas les recycler qu'au moins on évite de les laisser traîner et emporter par le vent…

 Le 8 mai, Sœur Danielle, à Ghardaia :
Depuis plusieurs années, nous nous retrouvons avec un "'TAS" de sachets plastique à la maison et on a l'impression qu'il y a génération spontanée !!!!!!  Chaque fois que je voyage en direction de Laghouat, je vois le désert de chaque côté de la route fleurir par milliers de ces sachets, accrochés à la moindre plante !!!  Or, depuis toujours, où que je fusse, j'ai déploré cette dégradation de la Nature !

Alors que faisons-nous? Chaque fois que nous allons au marché, ou faisons les achats, j'ai une provision de sachets "de la maison" dans mon couffin ; je refuse que le vendeur mette mes légumes dans un nouveau sachet et je lui tends "mon sachet". Au début, les commerçants sont étonnés, et insistent pour me donner généreusement leur sachet. Mais je refuse fermement et je leur explique "le désert de Ghardaïa à Laghouat" !!!!  Ils comprennent et même traduisent mes explications à d'autres ! et ensuite plus de problèmes pour accepter mon sachet ! Certes, ce n'est pas une action très efficace, car eux continuent à distribuer leurs sachets aux autres clients, mais j'espère qu'une petite sensibilisation se fera petit à petit !!!

L'idéal serait une interdiction de toute utilisation de ces sachets, comme l'a fait le Rwanda. Mais sur chaque chemin vers un idéal, on marche toujours  au début avec de petits pas !

 Une de nos orientations apostoliques de la Congrégation porte sur la protection de la Nature, et nous avons été invitées dans notre Entité à réfléchir sur cette question de l'utilisation des sachets plastiques pour arriver à les supprimer.

 Et enfin, l’expérience faite par Marie à Ghardaia (évoquée dans l’Hebdromadaire n°7 du 11 mai) :
Ici, à Dar Keltoum, cela fait plus de cinq ans que nous nous désolons de l’invasion de sachets plastique, sans avoir le courage de dire non aux commerçants mozabites, qui emplastiquent nos achats plus vite que leur ombre ! Nos prédécesseurs, Patrick et Anne, nous avaient bien raconté qu’ils essayaient de refuser les sachets. Mais nous avons été très lâches pendant 5 ans, devant l’obstination de nos amis commerçants. En plus de la facilité de l’habitude (vous avez vu comme ils vont vite à empaqueter n’importe quel objet dans leur sachet ? Je suis beaucoup moins habile !), il y a un principe de discrétion professionnelle de la part de pas mal d’entre eux, si l’on met ses achats directement dans le couffin : "Ne montre pas chez mes concurrents ce que tu as acheté chez moi !"

Alors, quand Luc a lancé son défi, je me suis trouvée moralement obligée d’activer ma machine à coudre, et nous voilà munis d’une belle panoplie de sacs spécialisés :

sac à pain en place !

sac à pain,

sac spécial pour plaque d'oeufs

 

 

 

 

sac à plaque d’œufs,

 

 

 

sacs à légumes, à fruits, à épicerie, les trois dernières séries étant au départ de la maison, dans le fond du couffin, pliées dans… un sac à sacs !

sac à sacs

courses en sacs, dans le couffin

fabrication d'un sac de courses

 Les trois sacs identiques, en forme de… sachets plastique, sont faits dans un tissu polyester, léger, car cela peut passer sur la balance, dans la bassina, et c’est lavable. Plusieurs couleurs en fonction du type de produits à emballer ; par exemple : vert pour les légumes, rose pour les fruits et bleu pour le frais et l’épicerie.
Et tout ça, dans des tissus de récupération, avec des coutures solides… tout comme les masques anticoronavirus, d’ailleurs. Mesdames les couturières (ou Messieurs les couturiers), ne jetez pas vos chutes de tissu, c’est bien utile, et c’est bon pour la planète…
Maintenant, il nous faut affronter nos amis commerçants, pour aller plus vite qu’eux !
Mais, petit à petit, ils acceptent, à condition que nos sacs soient propres, et vides.
Les bouchers, volaillers, poissonniers, par contre, doivent (c’est la loi, question d’hygiène) emballer leur vente dans un sachet en plastique alimentaire, mais hélas, pas biodégradable.

 La question que nous nous posons maintenant, c’est : que faire de tous les sachets qui nous restent… et que nous n’avons pas jetés, ou ré-utilisés ?

 

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13 mai 2020

Etre donneurs de leçons ?

J’ai eu une réaction téléphonique à notre premier défi, et qui n’était pas directement liée aux sachets plastique. Mais elle soulève un point qui me paraît très important à propos de notre façon d’« intervenir » pour la planète ici, dans le Sahara, alors que nous sommes étrangers. Notre correspondant me dit qu’il ne se sent pas le droit de dire quoi faire à ses voisins, pour ne pas être un donneur de leçons. Il préfère admirer, sans faire de commentaires, les comportements justes, comme celui d’un de ses voisins qui oblige un enfant à ramasser son papier de bonbon dans la rue.

C’est très vrai que nous ne pouvons donner de leçons. Nous sommes quasiment tous étrangers, et nous ne nous donnons pas le droit de publier, ou de faire publiquement des déclarations culpabilisantes, dans un pays et une société qui ne sont pas les nôtres. Aussi est-il important, je le crois, d’être nous-mêmes irréprochables dans nos comportements face à l’environnement saharien… et peut-être aussi d’aller un peu plus loin en « vivant » ouvertement nos propres choix. Nous le savons tous, nos voisins, les commerçants, nos élèves… la société nous observe, sans toujours comprendre nos façons de vivre. Parfois, on nous pose des questions, directement ou indirectement, et là, on peut expliquer nos choix.

Mais il y a autre chose : les comportements changent autour de nous, dans la jeune génération. Lors de mon dernier cours de français avant l’arrêt-surprise de Covid-19, j’ai eu le temps d’échanger avec la seule élève qui avait osé venir : elle est ingénieure en environnement dans une entreprise d’état ! Et elle est très motivée sur l’écologie dans le sud !

Marie
 13 Mai 2020

 

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

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1 mai 2020

Défi n° 1 : Halte aux sachets plastique !

Bonjour à toutes et à tous !

Le défi que je vous propose aujourd’hui est :

Est-ce que je suis capable de dire non à un commerçant
lorsqu’il me propose un sachet plastique
alors que j’ai avec moi un autre sac ?

Regardez d’abord cette vidéo qui se déroule en Côte d’Ivoire, mais qui pourrait aussi concerner beaucoup d’autres pays comme l’Algérie :

Source : RTI - RadioTélévision Ivoirienne

Nous sommes certains que vous avez déjà cherché, et trouvé des solutions pour relever ce défi :

Avec quoi remplacer les sachets plastique ?
Et comment « imposer » ce qu’on a préparé ?

Racontez vos initiatives, et vos expériences
(positives ou négatives, car nous apprenons beaucoup de nos erreurs)

                        Nous publierons vos réponses dans le prochain message.

                                                          Luc


Pour visiter un peu notre blog sur ce sujet, vous pouvez aussi diriger votre souris sur la barre verte en haut de la page, cliquer sur
Cris de la terre et des hommes, puis sur l’étiquette  les déchets .

Tous les aspects de l’idée de déchet sont abordés, et d’abord les humains que l’on considère comme des déchets. C’est une idée forte du pape François.

A propos des sachets plastique, tout au bout de cette page sur les déchets, Xuman , un rappeur du Sénégal chante un Journal Télévisé dans une vidéo : « Sacs Plastique : danger public ! »
           Un texte à reprendre avec des jeunes ?

Si vous ne savez pas comment trouver cette page, rendez-vous là : http://vastesahara.canalblog.com/pages/les-dechets/37905888.htm
Ou alors, pour le rap, allez directement là : https://youtu.be/GnB4_QMVQbs

 

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21 février 2020

Lancement du projet VASTE SAHARA

 

PHOTO PAGE 680-250V-luc et marie

Bonjour à toutes et à tous,

Après plus de 5 années dans le Sahara Algérien, nous avons pris conscience que, même en plein désert, la présence négative des humains est de plus en plus visible et qu’il est urgent de réfléchir et d’agir.

Membres de l'Eglise catholique du Sahara, nous essayons de comprendre ce qui se passe sur notre planète et particulièrement ici dans l’espace saharien où nous vivons. Il s’agit pour nous de transmettre à ceux qui nous suivront, ici ou dans nos pays respectifs, des conditions de vie dignes et heureuses.
Nous appuyons notre réflexion sur l'encyclique du pape François: LAUDATO SI' (2015), qui fait bouger beaucoup de chrétiens dans le monde.
Chacun dans notre coin du Sahara, nous faisons tous des choix de vie personnels ou communautaires, nous nous intéressons à tel ou tel aspect de l'écologie intégrale ; nous rencontrons parfois aussi des Algériens, seuls ou en association, qui se préoccupent de l'avenir de cette terre.
Aussi, nous rêvons de créer un réseau de partages entre nous grâce à ce blog. Tracez avec nous la piste saharienne du projet pastoral de notre diocèse.

Nous sommes loin d'être des professionnels de l'écologie ou des militants aguerris, mais nous nous documentons et voulons vous partager le fruit de nos découvertes. Nous pensons que seul dans son coin, on n'avance à rien.

Nous ne voulons pas être des donneurs de leçons car nous avons beaucoup à apprendre. Aussi les propositions que nous vous ferons, pour commencer, ne sont que des exemples de gestes pour apporter sa contribution à une terre belle et bonne à vivre.

Seuls nous allons vite nous ensabler, aussi nous avons besoin de vous, de vos réflexions, de vos expériences, de vos suggestions pour aller de l'avant.

Si vous vous sentez concerné par tout cela, alors :

1/ Rendez-vous sur la page de présentation du projet VASTE SAHARA (Vivons Autrement Sur la Terre Ensemble au SAHARA) [barre verte ci-dessus, onglet à gauche].

       Dans cette page vous trouverez:

  • des extraits de Laudato Si',
  • les trois volets du projet
  • un guide de navigation dans le blog

2/ Vous pouvez vous abonner au Blog en regardant dans la colonne de droite, Newsletter, écrivez votre email dans la case "email" et cliquez sur le bouton "m'abonner". Puis remplissez le formulaire proposé et suivez les indications. S'abonner signifie que vous recevrez un e-mail chaque fois qu'un nouvel article arrivera. Il n'y aura pas de newsletter automatique et régulière.

3/ Pour participer, vous pourrez envoyer un commentaire en cliquant sur commentaire en bas de ce message : écrivez dans la fenêtre qui s’ouvre, puis cliquez sur publier.
Si vous désirez apporter une nouvelle idée,  cliquez sur contactez l'auteur dans la colonne de droite, ou envoyez un e-mail à  vastesahara@gmail.com

Nous mettrons en ligne des messages avec vos propositions pour que chacun, chacune puisse expérimenter vos bonnes pratiques.

4/ Merci de respecter la consigne suivante:

Confidentialité : Ce blog est privé, car il est destiné à l’expression libre des membres du diocèse du Sahara algérien. Cela veut dire que l’on peut y accéder seulement si l’on a son adresse. Il n’est pas référencé sur Google, ni sur aucun autre moteur de recherches.

La règle est donc, impérativement, de ne pas diffuser les messages, ou les photos, ou les vidéos que vous trouvez sur ce blog, sur les réseaux sociaux tels que Twitter, Instagram ou FaceBook, Messenger ou autres.

                                                                        Fraternellement,

Luc et Marie, à Ghardaia                                          

 

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Qui sommes nous?
Nous sommes membres de l'Eglise catholique du Sahara, nous partageons notre souci de protection de notre planète et particulièrement de l’espace saharien. Il s’agit pour nous de transmettre à ceux qui nous suivent des conditions de vie dignes et heureuses.
Nous appuyons notre réflexion sur l'encyclique du pape François: LAUDATO SI' (2015).
Nous rêvons de créer un réseau de partages grâce à ce blog.

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